Visites médicales et rendez-vous clés
La santé des travailleurs évolue au cours de la vie professionnelle, en fonction de l’âge, des conditions de travail, de l’exposition aux risques professionnels et des aléas de la vie.
C’est pourquoi le SRAS BTP propose un accompagnement structuré et réactif à chaque étape importante, au travers de visites médicales et d’entretiens clés, adaptés aux réalités du terrain.
Ces rendez-vous ne sont pas de simples obligations : ils constituent de véritables leviers de prévention, de dialogue et d’anticipation. Ils permettent, par exemple, d’évaluer la capacité de travail à un poste, de préparer un retour au travail après un arrêt prolongé, ou encore de réfléchir aux conditions de travail à mi-carrière.
Certaines de ces visites et rendez-vous peuvent être sollicités directement par le salarié, l’employeur ou le médecin du travail, pour répondre rapidement à une problématique de santé ou amorcer une démarche de maintien dans l’emploi.
Visite de pré-reprise, de reprise, mi-carrière, post-exposition, ou même rendez-vous de liaison : chaque moment a un rôle spécifique et contribue à préserver durablement la santé des professionnels du BTP.


Visite à la demande
Qui peut la demander ?
- Le médecin du travail : Il peut proposer une visite si l’état de santé du travailleur le justifie.
- L’employeur : Il peut solliciter une visite en cas de difficulté constatée chez un travailleur en activité. Il doit en motiver la demande auprès du SRAS BTP et informer le travailleur de la demande et du motif.
- Le travailleur : Dès qu'il l'estime nécessaire, il peut en faire la demande, qu'il soit en activité, en arrêt ou en congé. En cas de demande sur son temps de travail, il doit en informer son employeur.
Objectifs :
- Apporter une réponse rapide à une problématique de santé en lien avec le travail.
- Engager une démarche de maintien en emploi si nécessaire.
- Suivre l'évolution du travailleur.

Visite de mi-carrière
Pour qui ?
Tout travailleur l’année civile de ses 45 ans (ou dans les 2 années précédentes si couplée à une autre visite médicale).
Objectifs :
- Faire un état des lieux de l'adéquation entre le poste de travail et l'état de santé,
- Évaluer les risques de désinsertion professionnelle,
- Sensibiliser aux enjeux du vieillissement au travail et à la prévention des risques.
À l’issue de la visite :
Le médecin du travail peut proposer des mesures d’aménagement, en concertation avec le travailleur et l’employeur.

Visite post-expositionet de fin de carrière
Pour qui ?
Travailleurs ayant été exposés à des risques particuliers :
- Post-exposition : après la fin de l'exposition à un risque.
- Fin de carrière : avant un départ ou mise à la retraite
Objectifs :
- Evaluer les expositions passées.
- Organiser un éventuel suivi post-exposition ou post-professionnel.
Délai :
- Fin de carrière : avant le départ à la retraite.on avec le travailleur et l’employeur.
- Post-exposition : dans les meilleurs délais.

Visite de pré-reprise
Pour qui ?
Tout travailleur en arrêt depuis plus de 30 jours.
Objectif :
- Préparer un retour au travail,
- Prévenir la désinsertion professionnelle.
À l’initiative du :
Travailleur, médecin traitant, médecin conseil ou médecin du travail.
Ce qu’elle permet :
Préconisations d’aménagements, reclassement, formations ou réorientation.

Visite de reprise
Pour qui ?
Travailleurs reprenant après :
- congé maternité,
- arrêt maladie ≥ 60 jours,
- accident du travail ≥ 30 jours,
- maladie professionnelle.
Objectif :
- Vérifier la capacité à reprendre du travailleur,
- Proposer des aménagements si nécessaires,
- Émettre un avis d’inaptitude si besoin.
Délai :
Au plus tard, dans les 8 jours suivant la reprise.

Rendez-vous de liaison
Ce n’est pas une visite médicale, c'est un entretien entre employeur et salarié, en association avec le service de prévention et de santé au travail.
Pour qui ?
Salarié en arrêt de travail depuis au moins 30 jours.
Objectif :
- Informer sur les dispositifs de maintien dans l’emploi,
- Anticiper les conditions du retour.
À l’initiative :
Du salarié ou de l'employeur (le salarié peut la refuser).